Kemal Tolan nous a dressé un tableau avec son kurde drôle et fluide ; cette table, à la fois notre cerveau et notre subconscient. C’est à la fois descriptif et illustratif. quand on lit, on se voit, quand on regarde, on se lit. Il sympathise avec notre pauvreté, notre oppression et notre barbarie. Nous comprenons à la fois notre asservissement et l’assujettissement de notre asservissement. chaque page de ce tableau est une couche de notre vérité ; nous fouillons chaque page et chaque page, nous voyons une image de nos images ; une page, un mélo-drame ; une page pleine d'injures, d'injustices et de démodée ; une page est pleine de douleur et de souffrance, une page est pleine d'abus et de vol.
une couche s'élève au-dessus d'une autre et nous nous voyons ; nous voyons la vérité de notre visage ; nous considérons notre Islam comme barbare ; Nous considérons notre humanité comme pure et innocente. la voie de la confession nous reste ouverte : voyant et confessant, notre mad nous est enlevée ; nous considérons l'humiliation de notre Islam comme une oppression ; nous voyons notre fraternité ; Nous voyons du sang sur nos mains. le sang de nos frères yézidis coule du bout de nos doigts ; L'odeur du vol sort de nos mains et nous voyons, lisons, sentons...